Le Seigneur doit avoir un instrument, un Daniel, qu’il soit personnel ou bien collectif, qui se meut avec Dieu pour Son témoignage.
Il doit avoir un Néhémie, dont le cœur souffre pour son peuple, à cause du témoignage.
Il doit avoir un Esdras, qui ne se compromet pas pour un instant avec ce qui est contraire à la volonté de Dieu.
Il doit avoir un instrument comme Esther, qui s'élance contre le vent et, mettant sa vie en jeu, va assiéger le trône pour sauver la vie de son peuple; pour délivrer le peuple de Dieu des menaces de l'ennemi. Oh! ce que ces prières ont accompli!
Et il faut, bien-aimés, que le fardeau du Seigneur vienne dans nos cœurs de la même manière, pour que nous soyons des instruments utiles au Seigneur, dans Son activité en ce temps de la fin; il faut que nous soyons exercés d'une manière très profonde pour les intérêts de Dieu. Il faut que nous ne retenions rien qui puisse servir le Seigneur et Ses intérêts. Nous serions surpris de voir ce que le Seigneur peut accomplir si nous Le laissions faire.
Il faut pour commencer que nous en arrivions à reconnaître qu'il y a un besoin et que le fardeau en soit sur nos cœurs. Lorsque, pressés par le Saint-Esprit, nous sommes réellement entrés dans ce fardeau, les traits communs que nous trouvons dans ces instruments de l'Ancien Testament seront ciselés en nous; nous serons alors un peuple consacré à cette SEULE CHOSE: le fardeau du Seigneur et le souci de Son cœur à l'égard de Son témoignage parmi Son peuple.
par T. Austin-Sparks : tiré de “Les temps où nous vivons”
jean 23/02/2015 10:13